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Brexit : Paris peut (encore) mieux faire pour attirer les financiers de la City

Allez, encore un petit effort...

En vue d'attirer vers la capitale française les financiers de la City, une délégation de représentants de la Place de Paris, menée par Gérard Mestrallet, président de Paris Europlace, Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France, Patrick Ollier, président du Grand Paris, et Jean-Louis Missika, adjoint à la Maire de Paris, s’est rendue à Londres le 6 février pour présenter à près de 80 responsables d’institutions financières les stratégies gagnantes que pourrait leur offrir la Place de Paris s’ils décidaient de rester présents dans l’Union européenne post-Brexit.

« Paris occupe une position de leader et offre les meilleures opportunités dans l'industrie de la gestion d'actifs - deux fois plus grande en taille que celle de l'Allemagne - ainsi que dans la banque d'affaires et d'investissement, l'assurance et la Fintech », a déclaré Gérard Mestrallet. « Paris est également très bien positionnée en termes d'infrastructures de marché dans un contexte où les autorités européennes pourraient décider de délocaliser les chambres de compensation et de règlement-livraison de l'Union européenne afin de préserver la meilleure stabilité monétaire ».

Ce "Roadshow Brexit" a visiblement été couronné de succès si l'on en juge les nombreux articles de presse qu'il a suscités dans les médias nationaux et internationaux. Et cette fois-ci, les intervenants se sont exprimés dans la langue de Shakespeare, alors qu'un mois plus tôt, à Washington, le ministre des Finances Michel Sapin avait suscité l'étonnement des patrons des grandes banques d'investissement américaines en vantant les mérites de la place parisienne.... dans la langue de Molière, avec l'aide d'un interprète.

De grandes marges d'amélioration...

Reste à savoir si cette initiative et d'autres comme par exemple la promotion de l'écosystème fintech français à Londres en septembre 2016 permettront au final de convaincre les établissements financiers de la City de rapatrier leurs troupes dans la capitale française.

« Aujourd’hui il nous semble que les conséquences du Brexit ne se mesurent pas dans le court terme, même si certains, telle HSBC, ont d’ores et déjà annoncé des transferts de services de Londres vers Paris Ile-de-France », explique Christian Nibourel, président de Paris-Ile de France Capitale Economique, dans une  étude publiée en janvier et intitulée Brexit, 6 mois après... Une nouvelle donne pour Paris Ile-de-France.

Pourtant, avec 141 investissements, Paris Ile-de-France s’impose comme la première destination européenne (hors Grande-Bretagne), devant Barcelone (98), Amsterdam (92) et Dublin (92). Avec un point de satisfaction particulier : Paris Ile-de-France monte dans le Top 3 pour les fonctions stratégiques, ces investissements (quartiers généraux, centres de R&D internationaux), selon le Global Cities Investment Monitor publié ce mois-ci par Paris-Ile de France Capitale Economique et KPMG.

Si la Région Capitale gagne six places (4e) pour les services aux entreprises, elle bénéficie cependant d’importantes marges d’amélioration pour les services financiers (11e). « Pour tirer le meilleur parti de la période post Brexit, Paris doit aujourd’hui améliorer sa stature de place financière puissante », commente Nicolas Beaudouin, Associé KPMG, directeur du développement Paris & Centre.

en prenant des mesures phares

Deux enseignements-clefs émergent de l'étude sur le Brexit : Paris-Ile de France pâtit plus que les autres villes d’une image globale qui n’est pas à la hauteur de ses atouts réels. Et comme pour les autres villes, c’est cette perception générale de la ville qui guide leurs appréciations spécifiques, et non l’inverse ; c’est elle qu’il faut améliorer.

Pour revaloriser cette image globale, elle doit améliorer nettement son positionnement sur deux axes, deux critères d’investissements où elle est nettement moins bien placée et qui affectent probablement son image globale : la stabilité politique, la sécurité juridique et la perception des coûts liés au travail, taxes et prélèvements par rapport aux salaires.

D'autant plus que les apparences sont souvent trompeuses. « Le poids de la fiscalité française est similaire à celui de nos concurrents européens. En France, les taux d’imposition sur les sociétés, nominal et implicite, sont similaires à ceux de ses concurrents d’Europe Continentale, notamment l’Allemagne », rappelle Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace.

Les deux points à améliorer :

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Crédit photo : Dave and Les Jacobs / gettyimages

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AUTEURThierry Iochem Editeur France

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