Voici les MBA qui affichent le meilleur retour sur investissement...
Le Salon des meilleurs MBA ouvre ses portes ce samedi 23 septembre à l’hôtel Hyatt Regency Paris Etoile. Un lieu pour rencontrer en face-à-face, et sur rendez-vous, les directeurs d'admission des formations MBA et Executive MBA les plus prestigieuses au niveau international. Parmi les écoles participantes, on peut citer HEC Paris, Insead, Essec, ESCP Europe, IESE, IE Business School, McGill, emlyon business school, Edhec, Oxford University, IMD, SDA Bocconi, etc.
Compte tenu du temps et de l'investissement financier que requiert une formation MBA, les postulants devraient sérieusement se pencher sur le retour sur investissement (ROI) afin de faire leur choix. Pour les y aider, le site de benchmarking de salaires dans le secteur financier Emolument.com a analysé 1.020 données relatives aux salaires de titulaires de MBA des promotions 2011, 2012 et 2013 afin de calculer le retour sur investissement ainsi que les plus hauts revenus sur une période de 3 à 5 ans après l'obtention du diplôme.
En ce qui concerne les rémunérations, sans grande surprise, huit institutions américaines figurent dans le top 10. C'est la Chicago Booth School of Business qui arrive en tête du classement, grâce à des bonus relativement élevés. Une seule école française - l'INSEAD - est représentée dans ce top 10, devant HEC Paris (16e), tandis que l'EDHEC et l'ESSEC ferment la marche à la 24e et 25e place.
S'agissant du retour sur investissement (autrement dit le salaire annuel global médian divisé par les frais de scolarité) , c'est toujours la Chicago Booth qui arrive en tête, cette fois-ci grâce à des frais de scolarité relativement faibles. L'INSEAD se classe toujours à la 9e place, talonnée cette fois-ci par HEC Paris (10e), tandis que l'EDHEC (16e) et l'ESSEC (18e) progressent de quelques places par rapport au classement précédent.
« Les écoles francaises performent au-deça de leur reputation car une relativement faible proportion d'anciens partent travailler aux U.S. ou en Asie où les salaires sont bien plus importants qu'en France, notamment dans les secteurs tech et financiers », nous explique Alice Leguay, co-fondatrice et COO chez Emolument.
Cela dit, le retour sur investissement n'est pas le seul critère de choix. « Choisir de faire un MBA repose généralement sur le désir de changer de carrière ou de booster un job déjà existant », poursuit Alice Leguay, et ce grâce à la perspective d'élargir ses réseaux professionnels et personnels. « Les MBAs permettent certes d'augmenter son salaire, mais la plupart des alumnis insistent également sur les amitiés et les opportunités qui constituent le summum de leur retour investissement », conclut-elle.
Credit photo : ismagilov / gettyimages