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Cette banque qui offrait des voitures de luxe comme bonus de bienvenue à ses recrues en France...

Jadis à Londres, les banquiers recevaient des bonus sous forme de vins fins, de tapis persans et autres lingots d'or. C'était au début des années 90 et les bonus en nature constituaient (de manière prévisible) un moyen d'éviter une augmentation des taxes sur les salaires. Il semble à présent qu'UBS ait plus récemment eu recours à ce genre de pratique, mais pas par bonté de cœur.

La générosité d'UBS s'est manifestée en France, où la banque est actuellement impliquée dans un procès où il lui est reprochée d'avoir aidé des clients français fortunés à éviter de lourdes taxes françaises. Plus tôt dans la semaine, nous avons appris comment la banque avait invité ses clients français à des parties de chasse aux côtés de ses banquiers suisses uniquement afin de pouvoir vivre une "expérience commune" et sans aucune intention (si, si, vraiment) de vendre quoi que ce soit.

Hier, nous avons appris comment UBS avait recruté ses banquiers en France. « Pour les avoir, vous deviez payer », a déclaré au tribunal Patrick de Fayet, ancien responsable du front-office de la filiale française de banque privée d'UBS. « On leur a donc offert de belles voitures, des salaires élevés et des bonus ». Et cela semblait fonctionner : « Nous avions jusqu'à 140 banquiers en France. C'était une vraie machine de guerre ».

Les avantages ne s'arrêtaient pas une fois que les banquiers avaient été recrutés. Patrick De Fayet a également expliqué que ces derniers bénéficiaient d'une loge à Roland-Garros pour recevoir leurs clients lors des matchs de tennis. Cela « coûtait une fortune ... peut-être quelque chose comme 60.000 euros chaque année pour des places assises et un service de déjeuner », raconte-t-il.

Cette générosité semble avoir été en vigueur jusqu'en 2007. Rien n'indique si elle a toujours cours mais cela semble hautement improbable compte tenu du fait que les six plus prestigieux banquiers français de la filiale font désormais l'objet d'accusations de fraude fiscale et de blanchiment d'argent aggravées - et que l'État français souhaite que la banque suisse lui verse une amende de 1,6 milliard d'euros.

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Credit photo : gettyimages

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AUTEURSarah Butcher Editrice Monde

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