Ces banquiers d’investissement qui veulent quitter SocGen, plan de départs volontaires ou pas

Dans le cadre du plan de départs volontaires de SocGen, des sessions de validation ont lieu chaque mois. Depuis la dernière en date, le 27 septembre, on en sait un peu plus sur l’état d’avancement du plan concernant le pôle Global Banking & Investor Solutions (GBIS). « Sur les 706 suppressions de postes annoncées en France, il en reste 66 à faire », rapporte Philippe Fournil, délégué national de la CGT SG.

Ce qui signifie que plus de 90% de l’objectif a d’ores et déjà été atteint alors que les candidats ont jusqu’au 31 décembre 2019 pour déposer leur candidature. C’est un succès pour la direction mais pas véritablement une surprise étant donné que les modalités de ce plan de départs volontaires sont particulièrement avantageuses.

Le plus étonnant est ailleurs : « 300 salariés indirectement concernés par une suppression de postes ont déposé une demande de départ », poursuit Philippe Fournil. La banque ne communique pas sur ce genre d’informations mais des sources internes à la banque nous ont récemment confirmé cela, à l’instar de cet ingénieur en produits structurés qui explique que sur son desk dérivés actions, « sur quatre postes ouverts au plan de départs, au moins le double souhaitait postuler ».

« Il y a par conséquent des départs qui se font en dehors du cadre du plan mais avec une négociation », admet-il. Si les candidats au départ sont aussi nombreux, c’est notamment parce que « la mobilité reste gelée », selon le délégué national de la CGT SG qui explique que la plupart des salariés qui restent sur des postes supprimés n'osent plus appuyer sur un bouton de reclassement car ils risquent fortement de tomber sur un périmètre de futures suppressions de postes. 

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