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Ce qui va changer en termes d'évolution professionnelle et de recrutements chez Lazard France

Le départ soudain de Matthieu Pigasse en octobre a été précédé de plusieurs semaines de rumeurs faisant état de tensions au sein des équipes, frustrées de sa mainmise sur l’institution dont il était devenu l’incarnation après 17 ans. Des départs, dont ceux récents de Nicolas Constant et Pierre Pasqual, ont par ailleurs alimenté les craintes de défections vers des boutiques M&A américaines.

Au moment où il prend les rênes de l’équipe, le nouveau numéro un de Lazard France Jean-Louis Girodolle dit vouloir inclure les principaux cadres dans les décisions clefs. « Mon intention n’est pas de diriger seul. Je travaille avec 24 autres associés (...) Je vais faire en sorte qu’ils se sentent inclus, écoutés et qu’ils fassent partie du jeu », a-t-il déclaré lors d’un entretien à l'agence Reuters.

D’ores et déjà, après le départ de Matthieu Pigasse, Ken Jacobs a décidé d’élargir l’équipe de direction parisienne en nommant deux associés aguerris - Charles-Henri Filippi et François Kayat - aux postes de co-présidents, mettant ainsi fin à la concentration des pouvoirs à Paris.

La fin d'une époque ?

« Ce n’est pas un ‘one man show. Mon travail consiste à faire en sorte que chacun ait l’occasion de briller », poursuit Jean-Louis Girofolle qui tente ainsi de battre en brèche l’idée selon laquelle le succès de la banque d’affaires, acteur incontournable des M&A dans l’Hexagone, reposait sur le charisme de son banquier vedette.

Car si Matthieu Pigasse est reconnu pour avoir permis à Lazard de participer à des opérations majeures, ses détracteurs lui reprochent d’avoir négligé de faire monter de nouvelles générations de talents et d’avoir bridé l’ascension d’autres membres clefs de l’équipe. 

« Sous la direction de Pigasse, il était difficile pour des banquiers juniors d’émerger car il avait tendance à centraliser la couverture des plus grands clients français et à gérer personnellement les relations », a expliqué à Reuters Xavier Mayer, un ex-banquier de Morgan Stanley.

Des recrutements en berne 

En revanche, sur le plan des recrutements de banquiers seniors, l’heure semble être à la modération après que la banque ait débauché six associés gérants chez ses rivaux au cours des deux dernières années. « Nous n’avons actuellement pas l’intention de recruter des profils seniors car nous avons déjà une équipe fournie de banquiers expérimentés », explique Jean-Louis Girodolle, qui précise ne pas avoir l’intention de changer sensiblement la taille des effectifs.

Guère étonnant dans un contexte où la banque a déclaré à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels qu’elle allait réduire ses effectifs d’environ 200 personnes dans ses activités de conseil et de gestion d’actifs mais aussi ses fonctions centrales sans que l’on sache si les 140 banquiers (dont 25 associés gérants) du bureau parisien, deuxième plus important bureau de Lazard après New York, seront concernés.

Vous avez un scoop, une anecdote, un conseil ou bien un commentaire que vous aimeriez partager ? Contact : tiochem@efinancialcareers.com

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AUTEURThierry Iochem France Editor

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