La France veut des couvreurs, pas des banquiers
En France, les banquiers auraient tout intérêt à surveiller le nouveau système de quotas d’immigration professionnelle, étant donné que de plus en plus d’établissements financiers américains y ouvrent leur siège européen post-Brexit.
Il n'est pas prévu de changer le nombre total d'environ 33.000 migrants professionnels par an, du moins pas à l'heure actuelle. Mais avec un chômage domestique toujours élevé, le système de quotas va se concentrer sur les compétences dont l’économie française a besoin.
Les exemples cités par le ministre de l'Intérieur sont des "couvreurs" et des "géomètres", où la France manque apparemment de personnel qualifié. Mais les banquiers de niveau intermédiaire peuvent-ils être sûrs que Paris reconnaîtra leur unicité et leur valeur ?
Quoiqu’il en soit, les bureaux post-Brexit sont encore actuellement en phase d’installation et ne semblent pas embaucher de manière très agressive, exception faite des graduate programmes. Et s’il y a une chose dont l’économie française est notoirement connue, ce sont les jeunes diplômés universitaires sans emploi.
Quiconque pense avoir besoin de passer du temps à Paris après le Brexit devrait peut-être suivre une formation rapide sur la construction de plafonds dans l’Hexagone.
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