« Recherche banquière pour devenir son homme au foyer »
Ravi est gestionnaire de fortune, et sa requête est peu commune. Il a 37 ans, est diplômé en gestion des affaires et titulaire d’un MBA, et il a déjà une belle carrière – mais il voudrait arrêter de travailler. Et il souhaiterait qu’une banquière lui en offre la possibilité, à charge pour lui de devenir son fidèle compagnon pour la vie.
« Je suis parfaitement qualifié, et je suis d’une nature plutôt docile, » nous précise-t-il. « Je voudrais mettre mes qualifications et mon expérience au service d’une femme qui veut réussir sa carrière. »
Si le terme de chercheur d’or a longtemps été le terme péjoratif utilisé pour qualifier les femmes en quête de riches maris, l’appel de Ravi laisse supposer que les hommes sont maintenant prêts à afficher ouvertement leur disponibilité au bénéfice de femmes aisées. Ravi n’a aucune velléité à entrer dans la catégorie des chercheurs d’or – il voit dans sa démarche la possibilité d’offrir à une femme la chance de se lancer dans une relation solide et harmonieuse. « Si je reste à la maison, j’aiderai mon épouse dans toutes les tâches domestiques, » dit-il. « Je peux aussi apporter mon aide pour toute la partie fiscale et la gestion des investissements. Il y a une multitude de choses à faire en dehors du travail rémunéré. »
La proposition de Ravi intervient à la suite d’une étude qui démontre que les femmes effectuent généralement plus de tâches domestiques que les hommes, même lorsqu’elles constituent la première source de revenus du foyer. Et fait écho à la preuve manifeste que les mères de jeunes enfants ont été bien plus touchées que les hommes par la pandémie de COVID. Dans les premiers temps de la pandémie, les mères actives en couple avec des pères actifs dans le secteur bancaire nous ont confié que leurs vies avaient été totalement bouleversées. « Je n’ai eu aucune aide, et j’essayais de gérer ma charge de travail tout en m’occupant des enfants, » raconte l’une d’elles, mère de deux enfants de moins de six ans, mariée à un MD. « Pendant six semaines, j’ai galéré pour travailler plus de deux heures par jour pendant que la plus jeune faisait la sieste et que l’aîné regardait des films Disney. Si je voulais travailler plus de deux heures, il fallait que mon mari les sorte un moment, mais c’était difficile. Ma fille est à un âge où elle veut sa mère non-stop, et lui aussi a besoin de temps pour travailler. »
Pour les banquières qui veulent éviter ce genre de situation, avoir un mari au foyer pourrait bien être la solution. Ravi a l’air plutôt facile à vivre : « je n’ai aucun critère d’âge ni d’origine ethnique, » précise-t-il. « Je suis aussi prêt à bouger dans le monde entier si c’est ce que veut mon épouse. »
Si l’une d’entre vous souhaite prendre sa proposition en considération, nous avons assuré Ravi que nous lui ferions suivre les courriels parvenant à l’adresse ci-dessous. En attendant, alors que les femmes sont de plus en plus nombreuses à accéder au top de la hiérarchie dans les banques américaines, il paraît de plus en plus probable que les hommes au foyer vont devenir eux aussi plus nombreux. Une MD nous avait déjà fait l’éloge de ce type d’organisation il y a plusieurs années : « j’ai la chance d’être l’une de ces femmes, » disait-elle en parlant de son mari au foyer. « J’ai pu faire tout ce que je voulais au bureau, partir en déplacement à la dernière minute, rester travailler tard, etc. sans jamais avoir à me poser de questions. J’ai vraiment eu beaucoup de chance. »
Crédit photo : Steve Halama sur Unsplash
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