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Les secteurs en vogue

Certains secteurs sont plus porteurs que d'autres ; à vous de faire le bon choix !

Au cours des prochaines années, encore plus que par le passé,

le secteur bancaire est appelé à se concentrer autour de grandes

banques universelles. La fusion du Crédit Agricole et du Crédit

Lyonnais donnant naissance à la banque d'investissement

Calyon a montré la voie. En France, on parle aujourd'hui

d'un possible rapprochement entre Natexis Banques

Populaires et IXIS CIB.

Dans ce contexte, mieux vaut miser sur les secteurs

en croissance, car sur les métiers matures, les derniers

arrivés seront les premiers à faire les frais des

restructurations et autres plans sociaux.

Le plus efficace est encore d'identifier les raisons

pour lesquelles certains secteurs sont appelés à se développer

durablement, que ce soit pour des raisons réglementaires

(private equity ou hedge funds), ou économiques.

Private equity

Le private equity, et notamment le Leverage Buy-Out (LBO)

est certainement le secteur qui combine le mieux ces deux

facteurs en 2005. En raison notamment de la désaffection

de la Bourse par les investisseurs, leurs liquidités cherchent

à se placer ailleurs. L'investissement dans les sociétés non

cotées prend donc en France une importance considérable.

Le marché du private equity est soutenu par l'engagement

des compagnies d'assurances d'y investir une certaine proportion

de leurs actifs à moyen terme , explique Jérôme Jouanneau-

Courville, directeur du bureau parisien du cabinet de recrutement

Norman Alex. Un accord de principe a été signé à l'automne

2004 pour que les assureurs investissent 2 % de leurs actifs,

soit 20 milliards d'euros d'ici 2007 dans le private equity.

L'autre intérêt de ce secteur tient à la diversité des employeurs :

filiales de banques, fonds d'investissement, sociétés d'assurances,

tout le monde veut être présent sur ce marché dont la rentabilité

est bien supérieure aux marchés actions.

Fusions-acquisitions

Le diagnostic pour ce secteur nécessite d'être nuancé. Si l'on

s'en tient aux grandes opérations de fusions-acquisitions, force

est de constater que le marché déçoit tant la reprise des affaires

semble toujours remise à demain.

Reste pour autant que les banques sont sur le qui-vive quant

à une possible reprise de ce secteur. Elles préfèrent donc être

sur-staffées plutôt qu'incapables de réagir à un éventuel coup

de feu.

Mais le marché des fusions-acquisitions n'est pas fait que

de transactions chiffrant en multiples de milliards d'euros.

Nous observons une reprise de la tendance sur le segment

des midcaps plus forte que sur celui des large caps ,

note Jérôme Jouanneau-Courville.

Hedge funds

Les hedge funds sont en train de s'installer en haut de l'affiche.

Après des années de prudence, tous les investisseurs

institutionnels veulent en garnir leur portefeuille. L'encours

mondial a dépassé fin 2004 la barre mythique des 1.000 milliards

de dollars d'encours sous gestion. En France, on en reste

aux balbutiements. Mais l'autorité des marchés financiers

a donné à la gestion alternative un cadre susceptible de

dynamiser la commercialisation des fonds ARIA (OPCVM

à règles d'investissement allégées).

Traditionnellement à Londres ou Genève, un marché de hedge

funds parisien est en train de se développer, avec une forte

demande de vendeurs à la clé, surtout pour les fonds de fonds ,

observe Laurent Chabannais, consultant au cabinet

de recrutement Ad Hominem.

Attention toutefois, car, paradoxalement, au moment où la

demande des investisseurs explose, les performances de cette

classe d'actifs n'ont jamais été aussi mauvaises. Pour autant,

un véritable retournement de bâton sur le secteur demeure

improbable aujourd'hui car les investisseurs institutionnels

estiment que les hedge funds répondent à la nécessité

de diversifier les risques de leur portefeuille.

Produits structurés

Le marché des produits structurés semble profiter de la baisse

de rentabilité des marchés plus classiques. Selon Jérôme

Jouanneau-Courville, les produits structurés connaissent

un succès croissant en raison des marges bien supérieures qu'ils

dégagent par rapport aux produits simples comme les actions

ou les obligations. Les banques sont donc à la recherche de

vendeurs, et d'ingénieurs capables de pricer des instruments .

Dans ce contexte, les diplômes des écoles d'ingénieurs haut

de gamme, et notamment celui de la formation d'El Karoui (module

de modélisation financière dispensé au centre de mathématiques

appliquées de Polytechnique) sont très appréciés.

Back-office et compliance

Les métiers liés au respect des règles sont en plein essor.

Les scandales financiers des dernières années ont amené les

banques à resserrer fortement leur mode de contrôle interne.

Le contrôle des risques, par exemple, crée un appel d'air

pour les fonctions d'audit bancaire.

De nouveaux métiers apparaissent également au back office

des salles de marchés. Dans la logique de maîtrise absolue

des risques, nombre de banques sont aujourd'hui à la recherche

de comptables d'opérations de marché connaissant parfaitement

le plan comptable bancaire [nomenclature financière des

entreprises d'investissement BAFI, ndlr] , indique Laurent

Chabannais.

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